L’école doctorale PIEMES
L’école doctorale « Perspectives interculturelles : écrits, médias, espaces, sociétés » accréditée par le Ministère pour la durée du contrat 2005 – 2008 est le fruit de la volonté commune aux équipes de l’ensemble «Lettres, Langues, Sciences Humaines et Arts, Droit et Economie» de mettre en commun leur potentiel de recherche et de formation afin de l’optimiser au service des doctorants en formation dans les 11 laboratoires qui forment cet ensemble.
L’axe majeur de recherche et de formation de l’école doctorale est l’étude des phénomènes d’interculturalité et de contacts entre les cultures envisagés sous tous leurs aspects.
A ce titre, en synergie avec les équipes qui la composent, l’école doctorale organise à l’intention des doctorants inscrits en son sein des enseignements post-Master. Ces enseignements comportent environ 100 heures de cours et séminaires destinés prioritairement aux étudiants inscrits en début de thèse. L’école doctorale organise également des sessions de formations complémentaires, des conférences et des séminaires, mis en place en coopération avec les services culturels de l’Université de Metz.
L’école doctorale «Perspectives interculturelles : écrits, médias, espaces, sociétés» fait partie du réseau des 8 écoles doctorales lorraines réunies au sein d’une conférence des écoles doctorales Lorraines. Au sein de ces écoles doctorales, elle présente la spécificité d’être la seule école doctorale spécifiquement messine.
Le centre de recherche CEGIL
Les recherches conduites par le CEGIL dans le domaine des études allemandes autrichiennes et néerlandaises sont de nature interdisciplinaire et s’inscrivent dans une perspective interculturelle.
Elles concernent aussi bien les courants de nature littéraire et esthétique que l’histoire des idées, des mentalités, les phénomènes d’opinion publique et la sociologie des intellectuels. Elles s’appuient sur tous types de documents, y compris les périodiques. Elles accordent une place privilégiée aux contacts et interactions entre les milieux et les cultures, tout en trouvant leur place au sein de la recherche sur les transferts, perceptions, relations franco-allemandes.
Ces recherches s’articulent autour de trois notions envisagées de manière solidaire :Identités, frontières, réseaux.
Les phénomènes d’identité – indissociables de la notion d’altérité sont envisagés à travers leurs dimensions idéologiques, esthétiques, politiques (nation etc.) et anthropologiques. Etant donné son lien étroit avec celle d’identité, la notion de frontières est étudiée prioritairement dans ses dimensions territoriales, politiques et culturelles, en fonction du rôle que peuvent avoir les frontières comme points de fermeture, espaces de cristallisation de conflits, points d’échanges et de passages.
Les frontières en question constituent fréquemment les lieux privilégiés de cristallisation de réseaux. Le travail entrepris sur les réseaux accorde une place importante à l’étude des périodiques culturels et politiques comme tribunes favorisant l’émergence et la consolidation de groupes d’intellectuels.
A l’Université de la Sarre, l’équipe constituée autour du professeur Hans-Jürgen Lüsebrink développe, elle aussi, une activité de recherche intense.